Collection Zone Rouge. J’Aide Mon Homme Pour Faire La Nique À Mon Père (1/5)

• Regarde ces deux-là Francine, vu la gueule qu’ils ont, ils sont pour nous !
Tu vas voir, comment je vais te les rembarrer.
• Bonsoir, mesdemoiselles, on peut s’assoir, Polo va chercher deux whiskys coca au bar, regarde les deux jolies poulettes que je viens de rencontrer.
• Les poulettes, elles te disent de prendre ta bite et ton couteau et d’aller te faire enculer ailleurs par ton copain.
• Inutile de vous fâcher, ce que j’en disais, c’était une manière de faire fondre la glace entre nous, poufiasse.
• La poufiasse, elle t’encule pauvre con, tu vois bien que je suis bien ici avec ma copine sans pour autant être emmerdée par une petite bite comme toi.
• Vous m’en direz tant, deux gouines, deux suceuses de chattes, vient mon Polo les brouteuses de gazon, ça me fait gerber !

Voilà, ça c’est Adeline, ma copine, vive à rembarrer les mecs qui lui débectent alors qu’elle adore se coucher si un beau gosse lui plait.
Pour ces deux-là, ils se trouvaient dans la mauvaise catégorie.

• Tu as vu Francine, comment je les ai fait fuir, on va te trouver mieux pour perdre ce que tu sais.
• Adeline, merci de t’intéresser à ma vertu, mais tu sais comme papa réagirait s’il savait que j’ai couché avant monsieur le maire, ce serait le drame du siècle à la maison.
• Regarde celui qui vient de rentrer, attend, je vais lui faire comprendre qu’il est à notre goût.
• C’est toujours pareil avec toi, je refuse toujours de sortir dans les boîtes, car immanquablement tu essayes de me faire aller dans les pattes d’un bellâtre.

Je vois l’homme, la trentaine, cheveux déjà grisonnant s’avancer vers le coin où nous sommes sur un canapé.
Il y a deux poufs libres derrière une table basse sur laquelle reposent les deux verres de whisky coca que nous nous sommes fait servir.

• La salle est pleine, mesdemoiselles, permettez que je pose mon séant sur ce pouf.
• Faite, monsieur, ce sera un plaisir pour nous.


• Parle pour toi Adeline, moi tu sais ce que j’en pense.
• Il faudra bien qu’un jour tu te lances dans la vie !
• Mais, c’est à vous jeune fille que je m’adressais.
Adeline, tu es mignonne, mais loin d’être mon genre, sans vouloir t’offusquer.

Sans plus attendre, l’homme s’assoit et un serveur passant, il lui commande un whisky et deux avec coca alors que nos verres sont à moitié pleins.
C’est à ce moment que les deux gars rembarrés par Adeline reviennent du fond de la discothèque semblant avoir fait chou blanc.

• Laisse tomber mec, ce sont deux gousses.

Je vois l’homme se redresser et regarder le type comme s’il allait le bouffer.
Le serveur est encore près de nous, s’interpelle.

• Laissez monsieur Léon, je m’occupe de ces petits cons qui vont virer vite faits bien faits, autrement je vais aller chercher mon nerf de bœuf et les faire valser

Je vois les deux types partir comme s’ils avaient entendu parler d’un serpent à sonnette.

• Excusez ce petit intermède, j’ai horreur que l’on me manque de respect et ces deux petits cons étaient à deux doigts de se faire botter le cul.

C’est à ce moment que je constate que monsieur Léon, comme le serveur l’a appelé, doit soulever de la fonte vue les muscles qui tendent sa chemise à hauteur de ses bras.

• Permettez que je vous invite à danser Francine, c’est bien le nom que vous avez donné à votre amie Adeline.

J’hésite, mais pour la première fois de ma vie et la troisième fois que je viens dans cette boîte avec cette entremetteuse d’Adeline qu’un homme me plait.
Je me lève et lorsqu’il me prend la main, le courant passe entre nous.

• Je m’excuse encore pour avoir montré de l’énervement quand ces petites frappes vous ont traité de lesbienne.
Même si cela est vrai, c’est votre vie et j’interdis à quiconque de vous juger.

Je me coule dans ces bras, je sens une force, m’envahir, sa force.


• Surtout que c’est un mensonge.

Le slow langoureux me montre l’homme qu’il est.
À aucun moment son bas-ventre se frotte au mien, je plaque ma figure sur son épaule.
Il écarte sa figure de la mienne, je vois qu’il veut me parler.
Je dois relever ma tête, il est plus grand que moi.
Dans les critères de l’homme de ma vie, j’ai toujours rêvé d’un homme plus grand que moi.

• Dis petite fille, lorsque Adeline à parler de toi, elle a dit !
« Il faudra bien qu’un jour tu te lances dans la vie. »
Francine, dis-moi, es-tu vierge ?

Première fois que cet homme qui m’impressionne me tutoie, je me sens obligé de répondre à sa question en toute franchise.

• Oui !
• Pourtant, quel âge as-tu, une vingtaine d’années ?
• Depuis huit jours, mais mon père m’a inculqué des principes.
• Tu as un père qui connaît la vie et sait les risques qu’une jeune fille comme toi pourrait rencontrer lors de soirées comme celle-ci.
Surtout avec des petits cons comme ceux de tout à l’heure.
• Ton père, que fait-il, j’aimerais le rencontrer, c’est un homme qui a des valeurs ?
• Mon père est le commissaire de police de notre ville, il sait tout ce qui se passe dans notre ville.

Mon cavalier manque de me marcher sur le pied alors qu’il était un parfait danseur.

• Je comprends que tu hésites à franchir le pas, on a toujours des difficultés à faire de la peine à son papa.
• Tu as des s !
• Non, je crois que pour en avoir, il faut rencontrer la femme de sa vie, moi j’attends toujours.
• Je peux à mon tour te poser une question !
• Bien sûr, Francine.
• Je suis venue plusieurs fois dans cette discothèque, tu sembles être connu du personnel !
Le serveur t’a appelé par ton nom et t’a parlé comme s’il te connaissait !
• Tu es jeune et il y a quelques années, tu étais encore très jeune et j’habitais dans cette ville.

C’était mon quartier général jusqu’à ce que je chance de lieu avant de revenir hier.

J’adore qu’il soit franc dans ses réponses, c’est moi qui me colle à lui et présente ma bouche à la sienne.

• Tu crois vraiment, tu sais, un homme de mon âge, refuse qu’une petite fille l’allume, tu joues avec le feu.

Ma bouche se colle à la sienne, j’ai déjà embrassé des garçons, j’avais cinq ans, c’était l’homme de ma vie.
Il a vingt-deux ans, je le vois souvent, c’est mon voisin, il a toujours un paquet de bouton sur ma figure.
Il essaye souvent de recommencer à m’embrasser, je le fuis comme la peste.

• Francine, tu sens l’effet que tu me fais, tu viens avec moi !

Oh ! oui, oh ! oui, ce sera toi, fini les tergiversations, Adeline se marre lorsque nous nous rasseyons, c’est elle qui a pris le pouf.

• Bonne nuit Francine, Léon, soit gentille avec ma copine.
• Je sais, elle a eu la franchise de me le dire, je serai doux comme un agneau.
Je suis toujours doux avec les femmes.

À son âge, bien sûr qu’il a eu déjà de nombreuses femmes, mais je veux être celle qui fait vibrer définitivement son cœur.
Pourtant malgré nos dix ans d’écart, je veux être celle qui lui donnera des s ?
Alors mon pucelage et mon père, lorsque nous quittons la discothèque, ils sont loin dans ma mémoire.

• On est arrivé petite fille, je loge dans cet hôtel.
Tient, voici la carte passe magnétique pour ouvrir la porte d’entrée et ensuite ma chambre 32 au troisième étage.
Tu vois cette boîte à lettres sur le côté, c’est pour que les clients quittant l’hôtel de bonne heure la dépose avant de partir.
Soi, tu ouvres, soi, tu la glisses dans la boîte.
Je me retourne, si tu ouvres tu connais la suite, si tu la mets dans la boîte, je te dis adieu.

Ce qui me rassure, c’est l’automatisme de l’ouverture, s’il y avait eu un gardien de nuit, je sais que papa connaît tous ces gens de la nuit.

Il aurait eu la possibilité de savoir que sa fille a suivi un homme plus âgé quelle dans sa chambre.
Je passe la carte devant le lecteur, la porte glisse.

• J’entends que tu as fait ton choix Francine.
Viens vers les ascenseurs mon chaton...

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